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BLONDLOT
du : 15-02-1882 :. Arrêté du ministre, ancien titulaire : BRILLOUIN Marcel
au : 00-00-0000 :.
page : 116
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du : 26-03-1886 :. Décret
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page : 128
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Docteur ès sciences, maître de conférences de physique à la faculté des sciences de Nancy.
Un arrêté du 20 Juillet 1887 le maintien comme Maître de Conférences pendant l'année 1887-1888 ( page 130)
Un arrêté du 30 Juillet 1890 le charge d'un cours complémentaire de Physique sans limite de temps( page 137)
Un arrêté du 20 Juillet 1887 le maintien comme Maître de Conférences pendant l'année 1887-1888 ( page 130)
Un arrêté du 30 Juillet 1890 le charge d'un cours complémentaire de Physique sans limite de temps( page 137)
Chaire : Physique
du : 12-12-1895 :. Décret
au : 01-11-1909 :. Retraite
page : 152
au : 01-11-1909 :. Retraite
page : 152
" Début 1903, René Blondlot était un homme heureux. Professeur de physique à l'Université de Nancy, honorable correspondant de l'institut, il bénéficiait d'une certaine renommée. Et c'est alors que commença la triste affaire des rayons N.
Le 2 février, il adresse une communication à l'académie des sciences, concernant sa découverte de la polarisation dès leur émission des rayons X.
Le 23 mars, il apporte une rectification : les rayons polarisés mis en évidence ne sont pas des rayons X, mais une nouvelle espèce de rayons, capables de traverser le bois, l'aluminium, le papier noir.
Le 11 mai, il en indique une nouvelle propriété remarquable : ces rayons, invisibles en eux-mêmes, sont capables d'accroître la luminosité d'une lumière de faible intensité, ou encore l'éclat des corps phosphorescents. Des photos attestent de cette différence. Autre effet, physiologique cette fois, l'oeil soumis à ce rayonnement devenait plus sensible à la lumière.
Le 26 mai, il les baptise ""rayons N"" en hommage à la ville de Nancy. Il apparaît que des corps divers seraient capables d'émettre des rayons N : une lame d'argent chauffée au rouge, la lampe ""Nernst"", le soleil, des ""cailloux ramassés vers quatre heures de l'après-midi dans une cour où ils avaient reçu des radiations solaires"", divers corps comprimés, etc. Ces rayonnements, par certaines de leurs caractéristiques, rappelaient des travaux célèbres comme ceux de Bécquerel ou ceux des Curie, ce qui les cautionnait implicitement.
Le 29 février 1904, Blondlot découvre une variante aux effets inverses (atténuant la luminosité), les rayons N1.
L'accueil fait à ces découvertes fut assez favorable. La réputation du savant, le sérieux apparent des expériences, toutes susceptibles, comme il se doit, de vérifications, la mode aux rayonnements de toutes sortes, tout donnait confiance en cette nouvelle victoire de la science. L'académie des sciences décerna son prix à René Prosper Blondlot.
Le 2 février, il adresse une communication à l'académie des sciences, concernant sa découverte de la polarisation dès leur émission des rayons X.
Le 23 mars, il apporte une rectification : les rayons polarisés mis en évidence ne sont pas des rayons X, mais une nouvelle espèce de rayons, capables de traverser le bois, l'aluminium, le papier noir.
Le 11 mai, il en indique une nouvelle propriété remarquable : ces rayons, invisibles en eux-mêmes, sont capables d'accroître la luminosité d'une lumière de faible intensité, ou encore l'éclat des corps phosphorescents. Des photos attestent de cette différence. Autre effet, physiologique cette fois, l'oeil soumis à ce rayonnement devenait plus sensible à la lumière.
Le 26 mai, il les baptise ""rayons N"" en hommage à la ville de Nancy. Il apparaît que des corps divers seraient capables d'émettre des rayons N : une lame d'argent chauffée au rouge, la lampe ""Nernst"", le soleil, des ""cailloux ramassés vers quatre heures de l'après-midi dans une cour où ils avaient reçu des radiations solaires"", divers corps comprimés, etc. Ces rayonnements, par certaines de leurs caractéristiques, rappelaient des travaux célèbres comme ceux de Bécquerel ou ceux des Curie, ce qui les cautionnait implicitement.
Le 29 février 1904, Blondlot découvre une variante aux effets inverses (atténuant la luminosité), les rayons N1.
L'accueil fait à ces découvertes fut assez favorable. La réputation du savant, le sérieux apparent des expériences, toutes susceptibles, comme il se doit, de vérifications, la mode aux rayonnements de toutes sortes, tout donnait confiance en cette nouvelle victoire de la science. L'académie des sciences décerna son prix à René Prosper Blondlot.
Il est nommé à partir du 01-01-1896 dans une nouvelle chaire créée par décret du 12-12-1895 (page 151)
* Il est admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite pour cause d'ancienneté d'âge et de services au 01-11-1909. Il est nommé professeur honoraire à partir de cette même date. (décret du 02-10-1909, p 1.095)
* Il est admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite pour cause d'ancienneté d'âge et de services au 01-11-1909. Il est nommé professeur honoraire à partir de cette même date. (décret du 02-10-1909, p 1.095)
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* D'autres arrêtés des 18-10-1882, 29-09-1883 et 29-08-1884 le renouvellent respectivement pour 1882-1883, 1883-1884 puis 1884-1885.
* Un autre arrêté du 31-07-1885 le renouvelle dans ses fonctions pour l'année 1885-1886 (p 125).
* Un autre arrêté du 20-07-1887 le renouvelle dans ses fonctions pour l'année 1887-1888 (p 130).
* Un autre arrêté du 26-07-1888 le renouvelle dans ses fonctions pour l'année 1888-1889 (p 131).
* Il est docteur ès sciences attaché à la faculté de sciences de Paris.