Nom prénom :: VAROQUAUX Jean-Arthur Chaire :: Fonction :: Personnel :: Enseignant Poste :: Chargé de cours Date de nomination :: 14-04-1943 Fin de fonction :: 00-00-0000 Mode de nomination :: Par :: Ancien titulaire :: Discipline :: Spécialité :: Page :: 4120 Bibliographie :: Né le 16 juillet 1918 à Paris (15ème). Décédé le 4 avril 2017 à Neuilly sur Seine (92).
Il est le fils unique de Arthur Varoquaux (1879-1952), et de Blanche BARRIGAND née URBAIN, qui avait eu un fils, Raymond, de son premier mariage (Arthur traita Raymond comme son propre fils et celui-ci devint ingénieur de l'Ecole Centrale, Paris). Jean-Arthur décrit lui-même les circonstances de sa naissance comme suit : Mon père, Arthur, un intellectuel, n'ayant pas fait de période militaire, a été affecté au début de la première guerre mondiale comme soldat de 2ème classe dans les télécommunications. Il dévidait du câble de téléphone en première ligne. Mais les Militaires se sont tout de même rendus compte qu'il pouvait rendre de meilleurs services que de servir simplement de chair à canon, en décidant de l'affecter à un endroit extraordinaire pour l'époque, l'émetteur/récepteur de la Tour EIFFEL. C'est là qu'il a fini la première guerre, et je suis né dans le 15ème arrondissement, entre des selfs et des condensateurs faits à la main ...
Baptisé catholique, Jean-Arthur est inscrit dans une troupe de louveteaux (protestants).
Il épouse en 1940 Geneviève, née Espitallier, décédée le 9 juillet 2011. Elle était la petite-fille de Georges Espitallier (X 1869), ingénieur du Génie, auteur prolixe tant de romans que d'Opéras jamais joués, qui était un ami de Gustave EIFFEL. Son fils Henri Espitallier (le père de Geneviève) a électrifié le wagon de l'armistice de 1918 dans la forêt de Compiègne; il a eu un accident d'automobile et en est resté très handicapé avec un morceau de bois dans le cerveau. Un frère de Geneviève, Jean Espitallier, était militaire et a passé la seconde guerre mondiale à chercher à s'échapper du Stalag dans lequel il était enfermé. Geneviève étant profondément catholique, Jean-Arthur opte définitivement pour cette religion.
Jean-Arthur et Geneviève Varoquaux sont les parents de 7 enfants : Eric (X 1960), Willy (X 1963 et EMP 1966, corps des mines), Patrick (époux de Antoinette, fille de Roger Loison), Hélène, Arnaud, Antoine, et Anne-Laure. Parmi leurs petits-enfants, on remarque Emmanuel Varoquaux (X 2001) et Vincent Varoquaux (X 2006), et Gaël Varoquaux (fils aîné d'Eric) qui a été élève de l'Ecole normale supérieure (mathématiques).
Jean-Arthur est ancien élève de Polytechnique (promotion 1937) et de l'Ecole des Mines de Paris (entré en 1940, sorti classé 4ème sur 6 élèves du corps en 1942). Corps des mines. Voir le relevé de notes de J.-A. Varoquaux à l'Ecole des mines.
Jean-Arthur Varoquaux démarre sa carrière administrative comme ingénieur des mines à Nancy, où il s'occupe de problèmes d'énergie. Il quitte l'administration en mai 1948 et entre dans le groupe Pont-à-Mousson, qui l'affecte d'abord à la Société des aciéries de Micheville, où il est l'assistant du PDG, René GRANDPIERRE (X 1912, dont le frère jumeau et camarade de promotion André était PDG de Pont-à-Mousson). Il est envoyé par la maison-mère faire un tour du Monde qui l'enmène en Australie, Indonésie, les Philippines, HongKong, les Etats-Unis. Il travaille aux Charbonnages de Beeringen (en Campine belge) ainsi que sur le site de Pont-à-Mousson, dans des tâches techniques. Il devient, en février 1953, directeur et adjoint du directeur général Pierre SINGLE (X 1927, décédé en 1992) des Hauts-Fourneaux et Fonderies de la Halbergerhütte GmbH à Brebach (Allemagne Fédérale).
Puis, en 1956, il est président de la Société des Mines de Fer de Chazé-Henry (Maine-et-Loire), ensuite de celle de Saizerais (Meurthe-et-Moselle) (1956-1988). Il est directeur général de la Halbergerhütte, à la place de P. SINGLE, à partir de 1958. Il est, à partir de 1969, président de la Chambre syndicale des mines de fer en France, qu'il dirige avec efficacité dans des conditions historiques difficiles. Il fut président fondateur de SAMIFER (Société Auxiliaire des Mines de Fer en France) (1979-1991). La principale préoccupation de J-A Varoquaux était de réduire le plus progressivement possible la chute de la production des mines de fer lorraines, afin de préserver l'emploi, tout en augmentant la productivité de l'exploitation.
En plus de ces activités, Jean-Arthur Varoquaux fut professeur à l'École Nationale Supérieure des Mines de Nancy de 1942 à 1970, président de cette École (1971-1980). Il a été président de l'Association des Cadres Dirigeants de l'Industrie pour le progrès social et économique (ACADI), membre puis vice-président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, président de la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d'Industrie, vice-président de la Société de l'Industrie Minérale. Jean-Arthur Varoquaux est l'auteur de nombreuses publications dont celle sur "Les Mines de Fer de France ".
Selon son fils Willy, la plus grande fierté de Jean-Arthur a été d'être décore du Grosses Bundesverdienstkreuz der Republik Deutschland.
(annales de l'Ecole des mines) Commentaire :: * Il est Ingénieur au corps des Mines à Nancy.
* Par arrêté du Recteur du 14-04-1943, il est chargé de cours de Machines en 2e année, à l'Ecole Supérieure de la Métallurgie et de l'Industrie des Mines, en remplacement de M. DURUY. p. 4.120.
* Par arrêté du Recteur du 30-12-1943, il est chargé de cours de Mécanique appliquée en 1e année, à l'Ecole Supérieure de la Métallurgie et de l'Industrie des Mines, pour l'année universitaire 1943-1944. p. 4.141.
* Par arrêté du Recteur du 30-12-1943, il est chargé de cours de Machines en 2e année, à l'Ecole Supérieure de la Métallurgie et de l'Industrie des Mines, pour l'année universitaire 1943-1944. p. 4.141.
* Par arrêté du Recteur du 06-01-1945, il est chargé des cours de Mécanique appliquée en 1e année, à l'Ecole Supérieure de la Métallurgie et de l'Industrie des Mines, pendant l'année scolaire 1944-1945. p. 4.189.
* Par arrêté du Recteur du 06-01-1945, il est chargé des cours de Machines en 2e année, à l'Ecole Supérieure de la Métallurgie et de l'Industrie des Mines, pendant l'année scolaire 1944-1945. p. 4.189.
* Par arrêté du Recteur du 01-02-1946, est chargé de cours en Mécanique appliquée en 1ère année, de Machines en 2ème et 3ème année, à l'École supérieure de la métallurgie et de l'industrie des mines de Nancy pendant l'année scolaire 1945-1946, (4.274).
* Par arrêté du Recteur du 12-07-1946, une indemnité de 2 400 francs lui est attribuée pour 4 conférences aux élèves de 3ème année pendant l'année scolaire 1945-1946, fonds de Faculté, budget de l'École supérieure d'électrotechnique et de mécanique, article 4, (4.294).
* Par arrêté du Recteur du 14-11-1946, est chargé de cours de mécanique appliquée en 1ère année, et de machines en 2ème et 3ème année, à l'École supérieure de la métallurgie et de l'industrie des mines, pendant l'année universitaire 1946-1947, (4.312-313).
* Par arrêté du Recteur du 16-12-1947, est chargé du cours de mécanique appliquée en 1ère année, et du cours de machines en 2ème et 3ème année, à l'École supérieure de la métallurgie et de l'industrie des mines de Nancy pendant l'année scolaire 1947-1948, (5.017-018-019).
* Par arrêté du recteur du 01-12-1949, est chargé de 10 séances de travaux pratiques de machines pour une indemnité de 28 800 francs, de 25 examens pour une indemnité de 6 000 francs, et de 25 rapports de stages pour une indemnité de 6 000 francs, en 3ème année à l'École supérieure de la métallurgie et de l'industrie des mines pendant l'année scolaire 1949-1950 ; budget de l'École, (5.162).