Nom prénom :: LÉGAUT Marcel Camille LucienChaire :: Fonction :: Personnel :: Enseignant Poste :: Maître de Conférences de mécanique appliquée Date de nomination :: 29-12-1925 Fin de fonction :: 30-08-1927 Mode de nomination :: Par :: Ancien titulaire :: Discipline :: Mécanique Spécialité :: Mécanique appliquée Page :: 2050 Bibliographie :: Marcel Légaut naît le 27 avril 1900 à Paris où il fait ses études secondaires au lycée Montaigne, au lycée Carnot, puis au collège Chaptal en 1917. En 1918, il est admis à Polytechnique, dont il démissionne, car il veut être professeur. Il rentre en 1919 à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm où il rencontre Monsieur Portal, avec lequel il aura ensuite une relation suivie. Après avoir été reçu à l’agrégation en 1921, il soutient une thèse de mathématiques au Collège de France en 1924. En 1923-1924, il est agrégé-préparateur à la rue d’Ulm. Il mène la vie d’un moine laïc et pense à la prêtrise.
En 1927, il est nommé maître de conférences en mathématiques et professeur de mécanique rationnelle à l’université de Rennes, dont il deviendra professeur titulaire en 1934. Le 2 septembre 1939, il est mobilisé comme lieutenant et nommé capitaine d’une batterie antiaérienne dans les Ardennes, puis muté à l’État-major de l’Armée de l’Air.
En 1940, après sa démobilisation, il épouse Marguerite Rossignol et s’installe avec elle dans un hameau isolé sur la commune de Lesches-en-Diois, les Granges, dans l’intention de retrouver des racines en pratiquant la culture et l’élevage de moutons et d’en vivre.
De 1940 à 1942, il exerce un double métier, paysan aux Granges et professeur à la faculté des sciences de Lyon, puis se met en congé de l’université en 1942. Il tente de convaincre l’Éducation nationale de parfaire les études des universitaires en alternant vie à la campagne et vie en ville, mais renonce en 1947.
En 1952, il achète et s’installe à l’abbaye de Valcroissant près de Die (Drôme) pour que ses six enfants puissent suivre une scolarité dans de bonnes conditions.
En 1967, il achète et restaure une ancienne magnanerie à Mirmande, qui va devenir un centre de rencontre et de réflexion. Ce centre a poursuivi son activité après son décès.
En 1970 parait chez Aubier sous le titre Introduction à l’intelligence du passé et de l’avenir du christianisme le premier tome d’un livre résultant des réflexions élaborées pendant ses heures de solitude auprès de son troupeau, qui devait s’intituler : L’accomplissement humain. Le deuxième tome, L’homme à la recherche de son humanité, qui aurait dû paraître avant le premier, est publié en 1971. Ces livres reçurent un accueil inattendu car ils répondaient aux aspirations d’un public chrétien éveillé par le concile Vatican II.
En 1976, il est invité par Jacques Chancel à son émission Radioscopie sur Radio-France.
Il meurt le 6 novembre 1990 à la gare routière d’Avignon et est inhumé aux Granges. Commentaire :: * Il est agrégé de sciences mathématiques, docteur ès sciences, professeur au lycée Vendôme.
* Par arrêté du recteur du 29-12-1925, il est délégué à partir du 01-01-1926 et jusqu'à la fin de l'année scolaire, dans les fonctions de Maître de conférences de mécanique appliquée, à titre de suppléant de M. MENTRE, en mission à Constantinople. Il recevra, à ce titre, un traitement de 15 000F plus l'indemnité de résidence, sur fonds d'Université. p. 2.050.
* Par arrêté du Recteur du 03-11-1926, il est maintenu, pendant l'année scolaire 1926-1927, dans les fonctions de maître de conférences de mécanique appliquée, à titre de suppléant de M. MENTRE, en mission. p. 2.076.
* Par arrêté du Ministre du 30-08-1927, il est nommé, à compter du 1er octobre 1927, maître de conférences de mathématiques à la Faculté des sciences de l'Université de Rennes (emploi non occupé : M. BACHELIER, dernier titulaire). p. 2.107